Inauguration agitée

C'est le titre de l'article de l'Est républicain du 18 février 2008 :

Appelée indifféremment, salle des anciens, salle de la chorale, l’ancienne salle de classe située face à l’église portera désormais le nom de Bernadette Nel, artiste peintre décédée en 2006, résidant dans la commune depuis 1990. Très prolifique, elle aura réalisé plus de 900 oeuvres, dont 45 figurent dans des musées. Le maire Michel Christophe a rappelé que le conseil dans son intégralité avait choisi de nommer la salle du nom de l’artiste disparue: « La commune veut illustrer la mémoire de Bernette Nel». Noël Nel a rappelé la proposition d’offrir, il y a plusieurs années, une toile à la commune, Propos immédiatement et publiquement démentis par Gilbert Parent, qui précise que cette proposition avait une contrepartie financière. Loune son épouse, maire de la commune à cette époque « avait préféré investir dans l’assainissement plutôt que dans une toile». Noël Nel réfutant de, son côté le côté mercantile de l’offre, rend «grâce au conseil actuel d’accepter une oeuvre qui trônera désormais dans la salle de la mairie».

Une plaque portant le nom de l’artiste a été dévoilée par sa petite-fille en présence d’une soixantaine de personnes, composée d’amis de l’artiste et d’habitants de la commune.

Ceux qui veulent découvrir l'oeuvre de Bernadette Nel peuvent visiter le site qui lui est consacré :

http://www.bernadettenel.com/index2.html et se faire par eux-mêmes leur opinion.

Quant à moi, je fais quelques remarques :

Il doit être facile de vérifier ou infirmer les déclarations de Gilbert Parent (courriers, délibérations du conseil municipal, etc.. )
Ce serait intéressant de connaître le prix de vente des oeuvres de l'artiste, dont celle donnée à la commune.
Au cours de cette inauguration, on a parlé d'un musée consacré à l'artiste décédée. Si c'est dans des locaux privés, rien à dire. S'il y a un financement public, direct ou indirect, au-delà du "coup de pouce" classique, tel le prêt d'une salle pour une exposition temporaire, c'est plus contestable.

Comments

[:0010::0004:Danielle]

Bonjour !un ptit coucou  du  mardi ! bonne journée !bisous ! Je vous laisse l ' autre blog si ça vous dit - MERCI ! http://les-inoubliables.over-blog.net/

[Nel Noël]

Monsieur Munier,
Vous savez pertinemment, par votre profession, que la cote d'un artiste n'a pas forcément à voir avec un prix de vente d'une de ses oeuvres, ni même avec une donation. Je donne la toile à la commune d'Amance, je ne demande rien. Si la commune veut ensuite la déclarer, elle procèdera aux démarches d'assurance comme elle l'entend, et cela regarde le Trésor public. Je ferai tout pour que les Amançois n'aient rien à débourser. C'est le prix de vente éventuel à la commune qui devait vous intéresser et pas la cote.C'est le fait de demander cette précision qui trahit votre profession. Quant à la justification profonde de cette demande, même lorsque je vous l'ai demandée en face à face, vous ne me l'avez pas donnée. A la question "pourquoi voulez-vous savoir cela", vous m'avez répondu "pourquoi pas ?" (ce que pensent aussi, je suppose, le voleur qui dérobe chez un particulier ou le paparrazi qui viole la vie privée des autres: pourquoi pas ? mais je n'affirme pas que vous le pensez). Puis vous m'avez dit: si c'était un Van Gogh (j'ai alors ri)? Puis vous avez parlé d'assurance de ce don: ce qui concerne la commune et le Trésor public.
Bien sûr que vous avez raison d'être fier de votre métier, comme moi du mien. Mais je trouve que vos questionnements à propos de la donation de cette toile révèlent quelques penchants.Il y a beau temps que j'analyse les textes de tous genres, c'est mon métier de chercheur en communication. Et je suis sensible aussi à l'implicite et à son décryptage.
J'insiste sur un autre point: s'empresser de remettre en cause un éventuel projet de musée municipal( "c'est plus discutable" avez-vous écrit) sur une rumeur (celle de M. Roediger qui a fait une confusion, ou d'un autre), sans connaître les tenants et aboutissants, c'est contribuer à propager cette rumeur et le scénario fantasmatique qui est toujours au fond des rumeurs. Tous les sociologues l'ont expliqué.
Que reste-t-il à présent de cette vilaine querelle que vous avez entretenue ? Rien.
De ce point de vue, vous faites bien de publier les déclarations écrites de la campagne municipale à Amance sans les commenter. Vous risqueriez de sortir de votre situation confortable d'observateur (parfois absent sur les lieux ) qui croit être objectif, ne "mouille pas la chemise" (par exemple dans la gestion municipale) mais juge et condamne vite. N. Nel

[François MUNIER]

Si je n'ai pas commenté les déclarations des différents candidats, c'est pour plusieurs raisons :je voulais distinguer l'information brute et les commentairesje n'ai pas forcément eu le temps de rédiger des commentairesil n'y avait pas toujours matière à commentaires.Mais rassurez-vous, je commenterai ce que je veux quand je veux, et je n'ai pas besoin de leçons de journalisme ou de médiologie.Et je trouve surprenant que vous évitiez de traiter des faits, en vous polarisant sur la manière dont je les commente ou pose des questions.Si je ne "mouille pas la chemise", c'est pour plusieurs raisons, notamment le manque de temps (acivités professionnelles et associatives).Mais je soutiendrai, dans la mesure de mes moyens, y compris sur ce blog, tout ce qui ira dans le sens d'une plus grande rigueur et d'une plus grande transparence dans la gestion municipale, quels qu'en soient les initiateurs.C'est ce qui motivait mes questions, que vous trouviez contestables. Et vous avez vous aussi la possibilité de vous exprimer sur un blog, le vôtre de préférence.

[François MUNIER]

J'ai rrcç ce mèl et la pièce jointe le 29/02/2008 à 17 h 15.
Monsieur Munier,
Voulez-vous publier sur votre blog ma réponse à vos textes (M. Roediger et
vous). Sincèrement. N. Nel

Après le point de vue d’une personne d’Amance parlant d’une manifestation sans y avoir assisté (c’est François Munier), voici le point de vue d’un extérieur (Roediger) qui dit y avoir assisté et tout en connaître. M. Munier parle d’un « témoin direct » qu’il aurait consulté. Le premier mot de M. Roediger est de se présenter en « témoin » venu de l’extérieur : est-ce une coïncidence ?
Réponse à M. Munier :
M. Munier pense qu’il a engagé un « débat démocratique ». Ma conception de la démocratie ne consiste pas à transformer chaque citoyen en responsable d’un blog interpellant dans l’ombre les autres sans aller s’informer sur place. Seuls peuvent répondre ceux qui, comme moi, ont un ordinateur.
Contradiction évidente : M. Munier nous a dit d’abord qu’il aurait été intéressant de connaître les faits d’il y a 10 ans mentionnés par Mme Parent ; il nous dit ensuite que cela n’a plus d’importance. Parce que cet argument ne tient pas, ne résiste pas à une vérification des délibérations du conseil d’Amance. Mais reste l’affirmation de Mme Parent, fort importante, sur le choix entre travaux d’assainissement et toile. Car c’est laisser penser que la toile aurait coûté très cher. Si cette question de fric tombe, que reste-t-il ? Or, elle tombe ! De plus, je rappelle que les propos de cette dame n’ont pas été tenus en public, ont été rajoutés par le correspondant extérieur du journal qui est allé l’interviewer (et pas l’adjoint de l’époque, pas la secrétaire de l’époque) et qu’ils sont la cause profonde des problèmes (coût de la toile, donc coût des frais d’assurance et même coût d’un musée sur ces bases financières).
Sur la vivacité des échanges lors de l’inauguration, M. Munier parle de « parole contre parole » (celle de M. Parent ou Mme Parent contre la mienne et celle du maire ). Voilà, mine de rien, une petite avancée : on ne s’en tient plus au seul point de vue des Parent !
Pour la toile que j’ai offerte, M. Munier glisse du prix de vente (d’une toile donnée !) à la cote officielle. Il semble comprendre qu’il peut s’agir de choses différentes. Je peux offrir une toile qui sera déclarée en mairie selon sa cote officielle ou selon un prix de vente fort différent de cette cote. Pour la cote officielle : consultez par exemple le guide Akoun de la peinture ! Mais pour un artiste (ou celui qui le représente), il n’y a nulle obligation de pratiquer constamment sa cote officielle, surtout en cas de don. Le franc symbolique existe. Pourquoi M. Munier réclame-t-il cette info sur la cote ? Sa précision sur la comptabilité communale le révèle : son métier de vérificateur. Il semble même inviter chacun à venir vérifier en mairie ! ! ! C’est à rire ou à pleurer ! Vive la société des contrôleurs et des procès ! Vouloir tout rendre public concernant les autres, c’est même sous-estimer que certaines révélations sont objectivement dangereuses pour un particulier quand il est artiste (j’ai déjà été cambriolé). C’est très confortable seulement pour celui qui exige.
Sur le musée, M. Munier joue-t-il à ne pas comprendre. Ni l’équipe sortante et la tête de liste de l’équipe opposée, ni moi-même qui ai suggéré l’idée pour l’avenir aux deux, n’en avons discuté sérieusement. Car tout projet intéressant exige un dossier déposé, des études municipales, des concertations et une décision démocratique. Etudier une telle question à 15 jours d’élections serait une turpitude, nous le savons tous. Les Amançois décideront sous peu de la composition de l’équipe municipale, et les élus décideront du Maire. Puis, le programme de travail se déroulera, avec de la culture ou sans. Donc, pourquoi agiter en ce moment le chiffon rouge du musée ? Serait-ce pour essayer de tuer l’idée dans l’œuf ? Mais nous sommes déjà prévenus : M. Munier contrôlera !
Réponse à M. Roediger
Dans son point de vue, il y a des affirmations touchant la procédure municipale, touchant un projet de musée, touchant la manifestation, touchant l’artiste. Rien que cela, pour un « incident » déclaré « modeste » !
Procédure municipale : le conseil municipal d’Amance a reçu de ma part une offre de don de toile, il l’a examinée dans les délais imposés par la loi électorale des municipales. Il l’a acceptée et en a informé la population. Auparavant, il avait distribué un petit document d’information : au recto, la photo de l’artiste et l’annonce de la manifestation ; au verso, le CV simplifié. M. Roediger appelle cela un « tract ». Lapsus révélateur : ferait-il passer la chose pour un coup de l’équipe sortante ? Sans doute, car il parle de non neutralité de l’événement. Une remarque alors : la conférence sur l’urbanisme programmée une semaine après la cérémonie de réception de la toile de Bernadette Nel par la tête de liste de l’équipe opposée, président de l’association organisatrice, est-elle aussi un coup ? Et en quoi y aurait-il un coup ? Relisez le code électoral (M. Munier a indiqué des sites pour cela) et vous verrez s’il y a infraction à la loi ou à la neutralité. Il n’y en a pas. Fonder juridiquement de telles accusations est plus compliqué que ne le croit M. Roediger.
Projet de musée : voir ma réponse à M. Munier. M. Roediger confond musée privé (qui existe déjà) et un musée public, seulement suggéré dans une pôle culturel plus vaste(voir plus haut).
La manifestation, à présent. J’ai proposé un don de toile (depuis plus d’un an), la municipalité m’a répondu oui tardivement en y ajoutant l’honneur de nommer une salle du nom de mon épouse. La cérémonie était en deux parties : de 14h à 17h visite de l’exposition, à partir de 17h, réception officielle de la toile et baptême de la salle. M. Roediger ne parle pas de la première partie, où j’ai pourtant reçu une trentaine de personnes, toutes d’Amance, pour parler en profondeur des œuvres. Puis, à partir de 17h, salle pleine (60 personnes peut-être)! Si une soixantaine d’Amançois au total s’est déplacée de 14 à 19h, pour un village de 300 personnes, à côté d’une trentaine d’extérieurs, est-ce si mal ? La « faible participation de la population » est donc une contre-vérité pour l’ensemble de l’après-midi. Et je signale que le départ du responsable de l’incident a été accompagné de manifestations peu amènes !
L’artiste Bernadette Nel : elle a une dimension internationale. Les musées de la région l’ont exposée (Saint-Dié, Belfort, Remiremont), ont acheté des œuvres (Saint-Dié, Belfort), ont accepté une donation (Saint-Dié, Colline de Sion). Le Conseil général de Meurthe et Moselle l’a exposée au début 2006. De nombreux articles sont parus sur L’Est Républicain, à l’occasion de chacune de ses expositions. Qui faut-il être pour prétendre que de nombreux Amançois ne la connaîtraient pas, elle qui habitait Amance depuis 1990. Je trouve gonflé de parler ainsi au nom d’une collectivité.
Remarques aux deux
Quand vos amis vous offrent un cadeau, vous leur en demandez sûrement le prix ! Quand vous allez à une exposition vente de toiles, avec prix affichés, si vous voyez mentionné sous la toile « réservé » ou « don », allez-vous demander le prix de cette œuvre aux organisateurs ? Par ailleurs, toutes les expositions de Bernadette ont été accompagnées de listes de prix, au demeurant très raisonnables. Je sais bien : l’une des justifications à cette curiosité est le fric : si la toile est assurée par la Mairie, elle pourrait alors coûter aux citoyens, veut-on vous faire croire. Et le franc symbolique, cela existe-t-il ? Je suggère donc à mes deux interlocuteurs d’aller aux Prémontrés de Pont-à-Mousson dès le 18 avril prochain, lieu de la prochaine exposition : l’un pourra demander à la Direction des Prémontrés le prix des œuvres assurées et toutes réservées ! L’autre pourra combler ses lacunes en art. On peut ne pas tout connaître, mais alors on s’abstient de juger la notoriété de l’artiste, dans son village ou ailleurs.
Ce qui se passe sur ce blog à propos de la donation et de l’acte symbolique qui l’a accompagnée sur la salle est suspect. Cela ressemble à maintes émissions actuelles de radio où on s’empresse de faire s’exprimer les auditeurs sur toutes sortes de questions, avant même qu’ils connaissent les tenants et aboutissants des dossiers. Piètre démocratie d’opinion ! Ce qui triomphe, c’est l’amalgame : on mélange les critiques sur le texte de l’Est républicain avec celles sur le fonctionnement du conseil municipal d’Amance (« un doute sur la neutralité de l’événement »), avec celles concernant la cérémonie, celles concernant ma personne(« peu convaincant »), celles concernant ma femme décédée (une inconnue à Amance), les a priori sur les suites éventuelles (projet de musée) et les partis-pris en faveur d’anciens acteurs politiques. Tout est touillé au nom d’un procès d’intention : il y aurait eu un coup politique (pour la municipalité actuelle) ou alors la volonté sournoise d’imposer un musée (pour moi). Objectivement, les arguments de ces deux personnes s’épaulent curieusement. Et pourquoi finalement ? Noël Nel

[François MUNIER]

Je reviendrai plus tard sur le fond du problème, c'est-à-dire :Ce qui s'est dit au cours de cette inauguration.La nature exacte de l'offre faite à la mairie il y a une dizaine d'annéeL'existence et la consistance d'un projet de musée.Le tout en retenant comme principe que les faits sont plus importants que la façon dont on les raconte...Mais je me dois de réagir tout de suite à ceci :"Pourquoi M. Munier réclame-t-il cette info sur la cote ? Sa précision sur la comptabilité communale le révèle : son métier de vérificateur. (...)Vive la société des contrôleurs et des procès ! (...)Mais nous sommes déjà prévenus : M. Munier contrôlera ! "Je ne vois pas ce que mes activités professionnelles ont à voir dans tout ceci. J'ai pour principe de séparer rigoureusement ces dernières et ma vie privée, familiale, associative, citoyenne.A Amance, je n'ai jamais cherché à "faire péter le galon" pour impressionner, à étaler mes fonctions, diplômes, etc.. et je ne vais pas commencer aujourd'hui.Je n'ai pas honte de mon métier, consacré par l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. J'en apprécie le souci de rigueur dans l'établissement des faits, le respect des droits de la défense, la volonté d'être à l'écoute des usagers.Mais :Je ne suis plus "vérificateur" depuis le 1er janvier 1988.Il y a au sein du ministère du budget deux grandes directions, celle des impôts (avec des inspecteurs "vérificateurs") qui s'occupe des recettes publiques et celle de la comptabilité publique, qui gère les finances communales et les dépenses publiques.Elles vont fusionner en 2008, mais les deux métiers resteront séparés.Connaître (un peu) les règles de la comptabilité communale n'a rien à voir avec le métier de vérificateur, ces derniers pratiquant essentiellement la comptabilité commerciale.C'est en tant que citoyen-contribuable que j'ai posé ces questions, et rien d'autre.Et s'il doit y avoir "contrôle" des finances communales, cela incombe aux citoyens, à l'autorité de tutelle (le préfet), à la chambre régionale des comptes éventuellement.Alors, inutile de tirer des plans sur la comète et de faire des procès d'intention.Autre remarque ponctuelle :Le site Akoun est payant. Il vaut mieux consulter http://www.cotations-artistes.com/. Comme je vous l'ai dit verbalement et devant témoins, j'ai d'abord voulu connaître la cote pour connaître l'incidence sur les finances communales d'une vente éventuelle.

[François MUNIER]

Monsieur Munier,
Je viens d'être alerté par certains amis à propos des remarques que vous faites concernant la récente inauguration de la salle Bernadette Nel. Voici quelques précisions que je vous demanderai de produire sur votre blog.
"Il doit être facile de vérifier ou infirmer les déclarations de Gilbert Parent" dites-vous : en effet ! Vous devez savoir que certaines informations parues dans l'Est républicain le lundi matin n'ont pas été données publiquement, le jour même de l'inauguration, c'est-à-dire le samedi soir.
Ce qui veut dire que le journaliste de Dommartemont est allé interviewer après l'inauguration M. et Mme Parent et que les affirmations qu'il a publiées ne pouvaient être connues de moi et donc démenties.Or ces affirmations font dire à Mme Parent qu'elle avait eu à choisir, il y a près de 10 ans, entre des travaux d'assainissement et l'achat d'une toile de Bernadette Nel !!! Ce qui laisse sous-entendre que la toile devait avoir un prix important, au moins égal à celui de travaux d'assainissement.
Je suis allé voir ce journaliste, il m'a avoué sa démarche après l'inauguration, je lui ai expliqué que déontologiquement sa démarche était contestable car elle faisait la part belle à un seul des deux personnages concernés.J'ai entrepris les vérifications nécessaires. Apprenez donc que j'avais écrit officiellement à Mme Parent (lettre déposée par Bernard Christophe) que je souhaitais la rencontrer pour lui proposer au nom de ma femme un don de toile (un don). Je l'ai rencontrée, je lui ai parlé de don et, comprenant ses hésitations (pourquoi accepter le don d'une artiste et pas celui ou ceux d'autres artistes éventuels d'Amance?), nous avons, Bernadette et moi, abandonné la démarche. Personne n'a entendu parler au Conseil de l'époque de cette proposition : ni le premier adjoint de l'époque, ni le maire actuel, conseiller à l'époque. Il n'y a jamais eu de fixation de prix de toile pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas eu de toile précise proposée, il y a 10 ans. Il n'y a jamais eu non plus de délibération de conseil (cela se vérifie aisément).L'argument avancé par Mme Parent est donc une invention après coup.
Pourquoi déclarez-vous qu'il serait intéressant de connaître le prix de vente des oeuvres de Bernadette Nel ? Et notamment celui de la toile donnée à présent ? Il ne vous suffit pas de prendre acte de la réalité: la toile est donnée. Seriez-vous poussé par une curiosité malsaine ? Penseriez-vous qu'il y aurait eu des "dessous de table" ? Par ailleurs, toutes les expositions de Bernadette Nel donnaient les prix de ses oeuvres. Aucun mystère sur ce point!
Vous dites qu'au cours de l'inauguration de la salle, on a parlé d'un musée consacré à l'artiste: vous n'étiez pas présent, d'où tenez-vous alors cette information ? Immédiatement, vous parlez de financement public éventuel de ce musée et de fait "plus constestable" en ce cas. Voilà bien un procédé détestable : ne rien savoir de ce dont il s'agit, supposer un scénario (le musée est imminent et va coûter), s'ériger en moraliste censeur de ces faits supposés. Il n'y a rien eu de tout cela. Cela vous dérange-t-il ? Il n'y a aucun scandale à vous mettre sous la dent. Vos relations, vos informateurs vous procurent des informations erronnées. Par ailleurs, comment font les autres villes et villages qui ont su créer des musées municipaux dédiés ou non à des artistes du cru ? Le décider de façon démocratique et raisonnable est-il interdit à Amance?
La réalité est très simple: dans toutes les villes et villages, il y a eu et il y a des artistes importants que l'on n'a pas su voir à temps. Et il y a des personnes comme moi qui essaient d'honorer leur mémoire. Je le fais sans rien demander en retour, car je ne vends plus les oeuvres de ma femme décédée. Je les garde pour mes enfants, pour les expositions à venir (bientôt aux Prémontrés de Pont-à-Mousson) et pour certaines donations possibles. La ville de Bergerac, dont Bernadette était l'invitée d'honneur, est prête à accueillir un musée Bernadette Nel fait d'une donation. La démarche passera évidemment par un vote en conseil. Ce qui est possible à Bergerac serait-il scandaleux à Amance ?
L'honnêteté intellectuelle vous commande, me semble-t-il, de publier cette mise au point. Même et surtout en ces temps de campagne municipale.
Noël Nel

[François MUNIER]

Je réponds d'abord à ce courriel, expédié le 25 février 2008 à 9 heures 49, avant la rédaction d'un commentaire posté sous l'article incriminé à 12 heures 47, dans des termes lègèrement différents.Ce courriel a également été envoyé à deux autres personnes. Je ne sais pas pourquoi et je précise qu'elles n'ont joué aucun rôle dans la rédaction de l'article sur mon blog.Mais je suis heureux que ce blog puisse contribuer à un débat démocratique, public, sur la gestion communale.L'article de l'Est Républicain est paru le lundi 18 février, relatant des évènements intervenus le samedi 16.L'intervention de Gilbert Parent et la vivacité des échanges qui ont suivi sont relatés dans cet article et m'ont été confirmées par un témoin direct.Que la question de l'assainissement ait été évoquée à ce moment ou plus tard est sans importance à mes yeux, seul comptent la vivacité des échanges et le débat de fond.Sur la vivacité des échanges, j'ai un témoignage me laissant penser que l'article de l'Est républicain en présente une version atténuée. Mais par prudence, je n'ai pas donné plus de détails.La raison en aurait été l'évocation par vos soins de l'offre antérieure d'une toile.Je prends acte de votre récit de cette offre, vous conviendrez avec moi que c'est  "parole contre parole".Mais si elle avait été faite il y a une dizaine d'année dans une relative discrétion, comme vous le dites, pourquoi l'avoir évoquée lors de l'inauguration de la salle ?Quant au prix de vente, parlons plutôt de cote, c'est un des éléments d'appréciation d'une artiste, même s'il est vrai que la cote actuelle n'a pas forcément de relation avec le jugement de la postérité.Il n'y a pas de curiosité malsaine à vouloir connaître la cote d'une artiste qui exposait ses oeuvres, avec des prix affichés.Je vous signale en passant que les dons et legs doivent être inscrits dans la comptabilité communale (instruction budgétaire et comptable M14) et que chacun pourra en vérifier le montant.Parlons enfin du musée :Je n'étais certes pas présent, mais la suite de votre courrier et votre commentaire sur le blog montrent que ce projet a effectivement été envisagé, voire évoqué.Je pose donc des questions sur les modalités partiques. C'est mon droit.Dès que je saurai :s'il y a oui ou non un tel projetet si oui, quel est sa consistance,je passerai de la phase du questionnement à celle du commentaire, favorable ou défavorable.Complément du 27 février :La "curiosité malsaine" correspond à un besoin légitime d'information, satisfait par une recherche sur Internet.http://www.cotations-artistes.com/La cote d'une artiste est une information publique.

[Nel Noël]

Je découvre avec surprise les commentaires de M. Munier concernant l'inauguration de la salle Bernadette Nel (mon épouse décédée) à Amance.
Comme il le dit, il relaie une information de l'Est républicain, car il n'a pas été présent à la cérémonie (le journalisme est un métier).Il relaie et commente sans consulter les intéressés ni connaître les composants des faits évoqués.
La polémique allumée par le mari de l'ancienne maire d'Amance concerne des faits remontant à près de 10 ans. Il n'y a aucune mention, ni du prix supposé de la toile, ni du choix à faire entre travaux d'assainissement ou acquisition de toile dans les délibérations du conseil municipal de l'époque. Tels sont les faits.
M. Munier aimerait connaître le prix de la toile offerte récemment à la commune d'Amance: pourquoi? Comment se justifie cette curiosité? La cérémonie n'a rien coûté à la commune, les grilles et vitrines d'exposition ont été prêtées.
Enfin, M. Munier évoque le projet de musée municipal éventuel en s'empressant d'y trouver des choses discutables. Comment qualifier cette attitude ? Généralement, un dossier-projet est déposé, le conseil municipal s'en saisit et vote. A la veille d'élections, nous n'en sommes évidemment pas là. De nombreuses villes ont ouvert ainsi un musée municipal dédié à un artiste du cru. Cela serait-il impossible à Amance ?
Je résume: dans les commentaires de M. Munier, il y a une première remarque pertinente, une curiosité déplacée et peu compréhensible, une sanction finale imprudente et très contestable. S'agissant d'une artiste discrète qui a plutôt honoré son village, on peut se demander pourquoi manifester cette attitude. Noël Nel

[François MUNIER]

J'ai reçu ce courriel à 18 h 54 :"Témoin lors de l'inauguration de la salle Nel.Je n'ai pas pu vous envoyer mon témoignage directement sur votre blog, pour semble-t-il un probléme de caractères.Aussi, en piéce jointe, je vous propose ce qui pourrait-être une réponse à Monsieur Nel. Je vous autorise à l'inclure sur votre blogMeilleures salutations""Appartenant à la communauté nancéienne et particulièrement intéressé par les arts, je me suis rendu à l’inauguration, suite à l’invitation reçue vendredi 1er février.Il est à noter que le conseil municipal du 4 février a délibéré 4 jours plus tard sur le bien-fondé de cette action déjà programmée !.Lors de la 1ére intervention de Mr Parent, il est étonnant que le 1er adjoint et la secrétaire de mairie, pris à témoins par l’intervenant, n’ont pas apporté de démentis à ses informations, rappelant l’affaire du tableau proposé, en son temps, à la vente, au maire de l’époque, Mme Parent.La système de défense des gens mis en cause, est resté évasif et peu convaincant. La 2e intervention de Mr Parent, a eu lieu, quand Mr Nel a évoqué la création d’un éventuel musée, entièrement dédié aux œuvres de sa femme.Cette proposition, qui ne semble reposer sur aucune étude préalable de faisabilité (notamment, en termes de locaux, de charges et de frais fixes incombant à une population de 300 âmes), n’a fait qu’amplifier une situation peu claire.La portée des ces incidents, reste à mon sens, modeste, compte-tenu de l’étonnante faible participation des amançois (en dehors des choristes hors commune), malgré les tracts distribués dans tout le village.Si la réputation de l’artiste semble établie en dehors des murs d’Amance, il n’est pas certain qu’il en soit de même au sein de la commune, car de nombreux habitants ont découvert simplement son nom en recevant l’annonce de l’inauguration (qui n’en était pas une, d’après le maire !).Enfin, l’article dans l’Est-Républicain, n’a pas été le reflet du déroulement de la soirée, en restant anecdotique et modéré, bien qu’informant qu’il y a eu des problèmes.En conclusion, il est évident qu’un manque de concertation et d’informations pour une inauguration ou un baptême, placé pendant une période préélectorale, laisse un doute, quant à la neutralité de l’événement. J.C. Roediger "