L'église de Bouxières-aux-Chênes (1741-1914)

L'église actuelle a été construite il y a un siècle en remplacement de la précédente détruite lors de combats du Grand Couronné de Nancy en 1914.

L'église, avant et après sa destruction.

Le registre paroissial des baptêmes, mariages et sépultures note sa consécration en 1741. Je n'ai pas réussi à lire tous les mots.

L’an mil sept quarante et un, le vingt neuf juin sur le huit heures du matin, Monseigneur Scipion Jerosmes de Bégon¹, Évêque et comte de Toul, prince du St Empire Romain² a consacré selon les rites du pontificat l’église paroissiale de Bouxières aux Chênes sous l’invocation de Sainte Marie Magdelaine, de même que la pierre du maître autel dans …. duquel il a déposé dans une Boette de fer d’environ quatre pouces de longueur sur trois de largeur des reliques de saint Prosper³ et de sainte …. enveloppées dans un taffetas cramoisy … trois grains de … et par dessus l’authentique dicelles reliques, la dite Boette enveloppée d’un ruban rouge et cachetez en cire rouge des armes dudit seigneur Evêque. La cérémonie sesans faite ne présence d’un grand nombre de personnes de differents sexe qui y ons assisté avec les curés et vicaires ont soussignes au présent acte.

1 Scipion-Jérôme Bégon (né le 30 septembre 1681 à Brest et mort le 28 décembre 1753 à Toul) est un prélat français qui fut évêque de Toul de 1723 à 1753. (Wikipedia)

2 En 1552, le roi de France occupe les « Trois Évêchés » de Metz, Toul et Verdun qui seront réunis au royaume en 1648. Les titres de comte et prince sont donc purement honorifiques.

3 Quatre saints de l’Église catholique portent ce prénom, qui signifie en latin « prospère ». Ils ont tous vécu au cinquième siècle. https://nominis.cef.fr/index.php

Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, 5 Mi 88/R1 vues 317 et 318

Dans son dictionnaire des communes de la Meurthe, Henri Lepage note que l'église précédente était très vétuste, trop petite et incommode car éloignée du village.

Où était-elle ?

Quant à l'église actuelle, elle est remarquable par les vitraux de Jacques Gruber, notamment celui représentant saint Nicolas repoussant les troupes allemandes en 1914.